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Comment transformer son couple en vraie famille recomposée : 4 pistes pour y parvenir en beauté

réussir son couple Feb 26, 2024
transformer son couple en famille recomposée

Après un premier chapitre dédié aux enfants au sein de la famille recomposée, il nous semblait indispensable de revenir plus en profondeur sur l’étape si essentielle et si délicate de la place de chacun des partenaires. Car lorsque les enfants de l’autre débarquent dans notre vie, tout est chamboulé : notre quotidien, bien évidemment, mais aussi notre propre relation amoureuse. Alors, comment préserver son couple quand l’on devient beau-parent ? Comment définir le rôle de chacun en toute bienveillance et communication ? C’est ce que nous allons voir dans ce chapitre.

1. Prendre conscience que l’éducation est un sujet à conflit… famille recomposée ou pas !
Trouver sa place de belle-mère ou de beau-père est souvent synonyme de prendre son rôle en tant qu’adulte, et, par extension, d’encadrant de l’enfant. Et qui dit éducation, dit différends, voire conflits !

En réalité, c’est le même problème qu’avec vos propres enfants. Souvenez-vous… Avant de devenir parent, tout roulait avec votre ex. Aucune dispute ou presque… Puis, à la naissance de votre chérubin, tout a changé. Et c’est tout à fait logique !

En effet, chacun des deux parents a sa vision, influencée par sa propre enfance, sa propre éducation, ses propres valeurs. Chacun voit son monde (et ce qu’il souhaite transmettre et enseigner à ses enfants) à travers son prisme, comme une paire de lunettes unique. Et spoiler : il n’y a pas une éducation meilleure qu’une autre : elles sont simplement différentes.

Dans une famille recomposée, c’est encore plus délicat puisque vous n’êtes pas le « vrai » parent. Il va donc falloir s’organiser davantage pour que tout se passe le mieux possible !

2. Communiquer (eh oui, encore !)
Nous n’en finissons plus de le répéter, pourtant, c’est vraiment primordial : vous devez communiquer avec votre partenaire ! Rappelez-vous, la CNV (communication non violente) est votre amie.

Si vous vous demandez :
• Suis-je légitime à faire une remarque à ton ado qui sort de table sans un mot et sans débarrasser ?
• Comment as-tu pu te permettre de dire ça à mon enfant ?! Et sur ce ton ?!
• Pourquoi laisses-tu ton enfant se comporter de cette manière avec moi ?
• Qu’est-ce que j’ai le droit de dire et de quelle manière ?
Parlez-en avec votre partenaire !

Alors, choisissez :
• Le bon moment : prévoyez un petit rendez-vous, à tête reposée, pour échanger sur ce qui vous chagrine/inquiète/met en colère (rayez la mention inutile) avec votre cher et tendre. Et bien sûr, évitez d’en discuter sous le coup de l’émotion (et devant les enfants bien évidemment).
• Les bons mots : parlez de vous, de vos ressentis, de vos besoins. Responsabilisez et ne vous morfondez pas dans l’attente. Enfin, abstenez-vous d’utiliser les « tu qui tuent » !

En bref, rien de neuf sous le soleil !

3. Réfléchir ensemble à votre vision de la famille recomposée
Prendre le temps de réfléchir ensemble à votre vision de la famille recomposée, c’est se donner la possibilité de définir sereinement la place de chacun et le quotidien de cette nouvelle aventure.
Posez-vous toutes les questions qui vous semblent essentielles :
• Quelle place ai-je envie de prendre en tant que beau-parent ?
• Quelle place me laisse mon conjoint dans ce rôle ?
• Comment mon partenaire doit-il se positionner selon moi ?
• Quelles sont les valeurs que je souhaite transmettre à mes enfants ou ceux de l’autre ?
• Qu’est-ce qui importe vraiment à mes yeux ?
• De quoi ai-je besoin ?

Réfléchissez, discutez, argumentez, écoutez, entendez… Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises règles, seulement celles que vous décidez ensemble de mettre en place.

Voici un petit exemple de couac qui pourrait arriver si vous ne prenez pas le temps de passer par cette étape.

Miriam tient à ce que ses enfants dînent à table, en famille, et se couchent avant 20 h 30. Pour elle, ce cadre est primordial. Paul, quant à lui, laisse le choix aux siens du programme du soir (TV, jeux vidéo, lecture…), c’est important pour lui de leur offrir une liberté qui leur permettra de devenir de futurs adultes responsables.

Aucun n’a tort ou raison. Mais il faudra s’accorder pour que l’harmonie règne à la maison. ;)

4. Prêter attention à la qualité des relations avec son ex (!)
Ce n’est pas forcément simple, pourtant, c’est bel et bien une donnée à ne pas négliger : la qualité des relations avec le père ou la mère de l’enfant (autrement dit… son ex !).

C’est plutôt logique : si vos relations sont cordiales, l’ex tiendra un discours neutre ou bienveillant sur votre nouveau conjoint à votre enfant. Au contraire, si la séparation s’est mal passée, ce dernier peut devenir cassant, méprisant, voire carrément agressif, tentant de monter l’enfant contre votre nouveau compagnon ou nouvelle compagne.

Et cela a un vrai impact, à la fois sur la relation avec votre partenaire et entre votre enfant et son beau-parent. En fait, dans cette histoire, vous n’êtes plus deux personnes totalement in love qui reconstruisent leur vie… Vous aurez toujours vos ex avec vous !

Alors, prenez sur vous et essayez de maintenir un lien le plus sain possible avec le père ou la mère de votre enfant.


Devenir une famille recomposée n’est pas facile, et comme nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours, il peut y avoir des ratés. Et c’est NORMAL ! Nous faisons tous comme nous pouvons avec ce que l’on est, que ce soit en couple, avec ses propres enfants ou ceux de l’autre. Mais dans tous les cas, la communication et la bienveillance sont de mises. Fous-rire et instants de bonheur au milieu de cette nouvelle fratrie vous attendent !